Le coronavirus et ses conséquences dans les DROMS : particuliers et professionnels du BTP comment résister à ce fléau ?
Covid 19 ses débuts et la situation dans le monde
Ce qui à ses débuts, à savoir, novembre-décembre 2019, n’est qu’une épidémie en Chine, précisément à Wuhan, est devenue depuis le 11 mars une pandémie selon l’OMS. La pandémie de maladie à coronavirus, bien nommé, Covid-19 pour le situer dans le temps, semble désormais avoir mis une pause sur toutes les activités humaines. Le confinement, la mise en quarantaine, la désinfection, voilà autant de mesures prises par le gouvernement chinois pour essayer d’endiguer la maladie. D’autres pays, de nombreux pays sur l’ensemble de la planète ont suivi ces mesures. Malheureusement, un pays comme l’Italie voit son peuple se décimer petit à petit. Tandis que certains affirment qu’il n’existe aucun médicament pour la prévention ou le traitement de cette maladie, d’autres, comme le professeur Didier Raoult persiste et signe que la chloroquine traite le Covid-19. La polémique monte, les tensions aussi dans les foyers où les personnes sont désormais confinées, obligées uniquement d’appliquer scrupuleusement les mesures de sécurité sanitaire prescrites pour espérer survivre en attendant un traitement. Comment se protéger du coronavirus ? Quel est l’état des lieux du Covid-19 dans les Droms ? Voilà bien des questions auxquelles répondra cet article.
Le coronavirus et ses conséquences dans les Droms : Comment bien appliquer les consignes de sécurité sanitaire chez soi ?
Ce qui à ses débuts, à savoir, novembre-décembre 2019, n’est qu’une épidémie en Chine, précisément à Wuhan, est devenue depuis le 11 mars une pandémie selon l’OMS. La pandémie de maladie à coronavirus, bien nommé, Covid-19 pour le situer dans le temps, semble désormais avoir mis une pause sur toutes les activités humaines. Le confinement, la mise en quarantaine, la désinfection, voilà autant de mesures prises par le gouvernement chinois pour essayer d’endiguer la maladie. D’autres pays, de nombreux pays sur l’ensemble de la planète ont suivi ces mesures. Malheureusement, un pays comme l’Italie voit son peuple se décimer petit à petit. Tandis que certains affirment qu’il n’existe aucun médicament pour la prévention ou le traitement de cette maladie, d’autres, comme le professeur Didier Raoult persiste et signe que la chloroquine traite le Covid-19. La polémique monte, les tensions aussi dans les foyers où les personnes sont désormais confinées, obligées uniquement d’appliquer scrupuleusement les mesures de sécurité sanitaire prescrites pour espérer survivre en attendant un traitement. Comment se protéger du coronavirus ? Quel est l’état des lieux du Covid-19 dans les Droms ? Voilà bien des questions auxquelles répondra cet article.
À l’origine de la maladie
Tout commence, peut-on dire, le 31 décembre 2019 lorsque l’OMS annonce des cas inquiétants de pneumonie à Wuhan en Chine Centrale. Le virus, alors semblable à celui de la grippe espagnole en cause, est totalement inconnu. Si tout le monde est d’accord pour dire que la contamination du coronavirus est d’origine animale, personne pour le moment ne peut confirmer avec certitude quel est l’animal à l’origine de la maladie. Ce que l’on sait cependant, c’est que le gouvernement chinois qui a fini par confirmer le 7 janvier 2020, l’existence de ce virus de la famille des coronavirus, a identifié le pangolin comme l’hôte ayant transmis la maladie à l’humain.
Ce virus est nouveau dans la fratrie. C’est ainsi qu’on lui donne d’abord le nom de « 2019-nCOV », le temps de lui trouver un nom qui lui sied bien. COVID-19, son acte de naissance est désormais établi. Comme surnom, on l’appellera SARS-CoV-2. Au départ, ce virus semblait avoir fait de la Chine sa patrie. Mais, plus les jours passaient, plus il allait, au gré des voyages, s’installer dans d’autres pays.
Un mois plus tard après l’apparition du virus, le 30 janvier 2020, l’OMS déclare l’état d’urgence de santé publique de portée internationale. La situation devient visiblement inquiétante. Deux semaines auparavant en effet, le 13 janvier, un premier cas a été signalé hors de la Chine continentale. Le MS Westerdam et le Diamond Princess, deux navires de croisière sont touchés. On compte près de 1500 cas de personnes infectées en dehors du territoire chinois vers le 15 février. Et la situation n’a fait que s’empirer dès lors. Le monde est entré en crise : sanitaire, sociale, économique… C’est l’instabilité, presque le chaos. Certains crient au complot, des voix s’élèvent, accusent. Cela n’aurait été que le peuple que ça passerait. Mais le président américain, Donald Trump, lors d’une conférence de presse, a lui aussi parlé du « virus chinois ». Vrai ? Faux ? Tout ce qui compte, c’est la réalité, triste, morbide. Ce sont ces 19.000 morts et plus, ce sont ces 421.000 personnes malades dans le monde. Même si 108.500 personnes semblent désormais hors de danger après avoir été contaminées, malades, rien ne rassure. Dans les familles, partout, c’est la psychose généralisée. 196 pays sont en effet concernés par le Covid-19. Parmi ceux-ci, l’Europe est, depuis le 13 mars, considérée comme l’épicentre du Coronavirus. Quid de la France particulièrement ?
La situation en France
La France fait partie des 4 pays européens qui sont les plus touchés par la pandémie à coronavirus. Elle se situe à la queue du peloton pour le moment avec 22.304 cas de maladie, 1100 décès, pour un taux de mortalité de 4,9%. L’Italie paye pour le moment le plus lourd tribut après la Chine, avec 69.176 cas pour 6820 décès donc un taux de mortalité de 9,8%. Elle est suivie de l’Allemagne où malgré le nombre important de malades, le taux de mortalité reste moindre 28 796 cas, 111 décès (0,3%). Ensuite vient l’Espagne, 42 058 cas confirmés, 3434 décès. Alors, faut-il s’inquiéter de l’évolution du Covid-19 en France ?
Tout le monde voudrait être optimiste. Pouvoir fermer les yeux et les rouvrir que ce cauchemar a disparu, mais, la situation dans les hôpitaux n’est pas très rassurante. Les hôpitaux sont en effet saturés, et le personnel hospitalier est désormais obligé d’opérer un choix cornélien : sauver la vie de ceux qui peuvent être sauvés. Aurélien Rousseau, responsable de l’ARS d’Ile de France confie à cet effet au journal le Monde « Nous sommes capables de prendre en charge les gens qu’on considère pouvoir sauver. Ce sont des décisions médicales de ce genre qui sont prises tous les jours par tous les médecins ». Cette décision peut être encore plus dure à prendre quand on sait que pour le moment, seulement en Ile de France, on dénombre actuellement 1000 cas graves.
Le coronavirus en outre-mer
Comme tous les Français, ceux d’Outre-mer sont soumis au respect de l’état d’urgence sanitaire. Ils doivent donc rester confinés chez eux et ne peuvent se déplacer que munis d’une attestation. Cela n’empêche que des cas avérés soient actuellement signalés dans les huit territoires d’Outre-mer dont la Guyane, la Guadeloupe, la Martinique, Mayotte, les Antilles, sans oublier d’autres régions d’Outre-mer. Bref, le coronavirus dans les DROMS est présent.
En effet, les DROMS comptabilisent pour le moment environ 300 cas de Covid-19. Le premier cas de décès dans les Droms ayant été enregistré en Guadeloupe qui compte pour le moment plus d’une cinquantaine de cas. C’était le 20 mars dernier. La peur de voir l’épidémie progresser de manière fulgurante en Guadeloupe se justifie davantage par le fait que le système sanitaire est défaillant. La préfecture de Guadeloupe martelait d’ailleurs son inquiétude au vu de la sournoise progression de la maladie. Elle estimait qu’avec seulement 70 places disponibles au CHU de Pointe-à-Pitre, le risque épidémiologique était énorme.
Mais, il n’y a pas que la Guadeloupe. La Réunion compte plus de 110 cas, Martinique plus d’une quarantaine de cas, la Guyane 20 cas, à Mayotte 35 cas, en Polynésie plus de 18 cas, en Nouvelle-Calédonie on dénombre plus de 8 cas, et à Saint-Barthélemy plus de 2 cas. Certains patients sont certes guéris, mais le danger reste présent. Pour l’instant la Réunion et Mayotte sont passées au stade 2 de l’épidémie. Ce qui fait craindre le pire.
Le risque est d’ailleurs plus important lorsqu’on sait que de manière générale, le système de santé dans les Droms, malgré les efforts, n’est pas capable, comme c’est actuellement le cas partout, de faire face à cette menace. Compte tenu encore de l’épidémie de dengue qui a cours actuellement sur certains territoires d’Outre-mer, il y a davantage de raisons de s’inquiéter. Pour le moment, le nombre de malades du COVID-19 dans les Droms n’est pas aussi important que dans la métropole, mais il faut craindre les conséquences de cette pandémie mondiale.
Conséquences du COVID-19 dans les DROMS
Pour commencer à évaluer l’impact du coronavirus dans les outre-mer et sur les ultramarins, commençons par rappeler qu’un arrêté diffusé dans le Journal officiel le 22 mars, interdit les vols entre l’Hexagone et l’Outre-mer, et ce jusqu’au 15 avril prochain, sauf dérogation spéciale. Cette mesure, aussi drastique peut-elle être, tient compte des « difficultés majeures auxquelles ces territoires seraient confrontés en cas de propagation massive due à des cas d’importation du virus par voie aérienne ». Mais, quelles peuvent être ces difficultés ?
Avec 80 médecins pour 100.000 habitants, les populations des départements ultramarins risquent de payer le prix fort de cette crise si toutes les mesures ne sont pas prises pour éviter les risques de contamination. La Martinique en l’occurrence ayant une population vieillissante, est l’un des départements réellement en danger. Mais de manière générale, le risque à craindre principalement d’une propagation à grande échelle est celui de l’augmentation du taux de mortalité en raison de la précarité ambiante et des défaillances du système de santé. Les évacuations sanitaires vers l’Hexagone, risqueront d’être l’unique voie de sortie pour plusieurs. Car, il faut bien le reconnaître, il n’y a pas d’équipement ou de matériel médical, les professionnels de santé manquent cruellement… autant dire que c’est vers une catastrophe sanitaire que court l’outre-mer si rien n’est fait.
Sur le plan économique, on sait que le Covid-19 a mis une pause sur l’ensemble des activités humaines. Alors, pour évaluer les conséquences économiques du coronavirus dans les droms, il faut dire qu’avec les interdictions de voyage, c’est principalement le secteur du tourisme dont vivent plusieurs de ces territoires qui en prend déjà un grand coup.
Pour exemple, la destination Guadeloupe dès les premiers jours de mars, subissait déjà des annulations de la part des touristes craignant un risque de contamination. Thierry Gargar, directeur adjoint du Comité du Tourisme des Îles de Guadeloupe exprimait au micro de Radio United, longtemps avant le durcissement des mesures de confinement, son inquiétude de voir une année difficile pour le tourisme en Guadeloupe.
Autre chose c’est qu’en raison du confinement dans les droms, les plages, lieu de socialisation par excellence, se sont vidées. La convivialité est le principal mode de vie des populations dans les droms. Or, le coronavirus a désormais stoppé cette joie de vivre ensemble.
Comment se prémunir du coronavirus chez soi ?
Si au début de la crise sanitaire, le conseil pour se protéger du coronavirus était de rester chez soi, il est clair qu’avec le confinement, ce sont les consignes de sécurité à appliquer chez soi qu’il faut connaître. La première est de rester chez soi comme recommandé. De communiquer si possible avec ses proches, davantage par téléphone. Mais, comme pour l’instant les mesures de confinement n’empêchent pas de sortir faire des courses, il est requis de chacun de respecter la distance de sécurité d’un mètre. Et, malgré que le risque de contamination au Covid-19 soit faible en touchant des billets, les pièces de monnaie, les caddies, soit faible, il est tout de même souhaitable de se désinfecter les mains avec une solution hydroalcoolique. Se laver régulièrement les mains même en étant à la maison fait partie d’ailleurs des principales consignes de sécurité.
Pour sortir faire vos courses, vous n’avez nullement besoin de vous couvrir le nez avec un masque si l’on ne tousse ou n’éternue. De même, le port des gants n’est pas nécessaire. Il est conseillé de surtout bien nettoyer les aliments (fruits et légumes) ramenés des courses. D’autre part, il est recommandé de jeter tous les emballages, carton ou plastique, dans lesquels les autres produits ont été emballés. Il convient de rappeler que le coronavirus peut survivre plusieurs heures après sur certaines surfaces. Sur le cuivre par exemple, 4 heures ; sur le carton, 24h ; sur le plastique ou l’acier, 3 jours. Si par ailleurs, vous deviez vous faire livrer un colis à domicile, sachez que vous n’êtes plus tenu de signer une décharge.
Pour finir, il faut penser à avoir une maison parfaitement désinfectée, que vous y soyez nombreux ou pas. Vous disposez de nombreux produits de nettoyage sans oublier les désinfectants pour garder votre maison propre. Il faut penser, deux fois par jour, à nettoyer toutes les surfaces que vous touchez en permanence. Les poignées de porte, les interrupteurs, la télécommande, etc.
Comment reconnaître les symptômes ?
Si malgré toutes les mesures de précaution, vous vous êtes retrouvé en contact avec une personne contaminée, il faudra être capable de reconnaître les symptômes afin de prendre les mesures qui s’imposent. Les symptômes du Covid-19 sont similaires à ceux d’une grippe banale.
Le coronavirus une fois qu’on en est infecté commence par une toux sèche, puis s’en suivra une fièvre se caractérisant par des courbatures, des céphalées et/ou des maux de gorge, un essoufflement, sans oublier un écoulement du nez, de même qu’une perte du goût et de l’odorat, des nouveaux symptômes du coronavirus décrits par les patients malades. Si à ces signes cliniques, s’ajoutent par contre des difficultés à respirer, alors là, il faut contacter d’urgence un médecin ou de composer le 15. Certaines personnes, il faut le savoir, peuvent être porteuses du virus sans en manifester aucun symptôme. Voilà pourquoi il est conseillé de rester chez soi, pour éviter des contacts avec ce type de personne.
Pour terminer, le COVID-19 est une pandémie qui aujourd’hui fragilise la planète entière. L’Italie, l’Espagne, la Chine, l’Iran, sont aujourd’hui les pays les plus endeuillés par cette maladie, mais l’humanité entière semble être sous son joug. Avec un peu plus de 25.000 cas, la France est le 7ème pays le plus touché par le coronavirus. Et si pour le moment, la propagation du coronavirus en Outre-mer n’est pas aussi critique qu’en métropole, il va s’en dire que même en étant au stade 2 de l’épidémie avec 300 cas la situation est déjà alarmante. Il est donc important que chacun prenne des mesures de précaution pour éviter que le virus ne se propage davantage. Restez chez soi, et surtout respecter les consignes d’hygiène sanitaire, voilà la solution.
Le secteur du bâtiment, un domaine très touché par le Covid 19 en Outre-Mer
L’épidémie de coronavirus a poussé les gouvernements du monde entier à instaurer diverses mesures afin de limiter sa propagation. Étant l’un des pays les plus touchés, la France a mis en œuvre plusieurs mesures de confinement. Celles-ci s’appliquent sur tout le territoire français, à tous les secteurs d’activité, et même celui du bâtiment.
Sous le coup de ces règles de sécurité sanitaire, il devient difficile de venir en aide à des clients avec des pannes ou des dégâts chez eux. La question qui se pose est donc de savoir s’il est possible d’intervenir chez un client pour effectuer des travaux de dépannage malgré l’épidémie de coronavirus et les mesures de confinement ? Si oui, quelles sont les mesures à prendre pour intervenir chez un client ?
Possibilité d’intervenir chez le client en dépannage
Il faut noter ici qu’il reste possible sous certaines conditions d’intervenir chez un particulier. Pour ce qui est des chantiers, ceux-ci se poursuivent également sous certaines mesures. Les artisans disposent la possibilité de s’approvisionner en matériaux nécessaires pour réaliser leurs travaux.
La possibilité de se déplacer en urgence chez le particulier
Malgré l’épidémie de coronavirus et les mesures de confinement, il est en principe possible pour un artisan d’aller chez un client pour réaliser des travaux de dépannage. Même si les déplacements sont réduits, les artisans peuvent encore intervenir dans certaines situations urgentes. Autrement dit, les Français pourront toujours faire appel à certains professionnels pour des besoins urgents à la maison.
Ainsi, malgré le confinement dans les Droms, les plombiers, électriciens, dépanneurs chauffagistes ou autres artisans pourront se déplacer à domicile chez les particuliers et leur venir en aide. Ceux-ci pourront intervenir pour des dépannages d’urgence comme des dégâts d’eau, des coupures d’énergie, des fuites de gaz, etc. De ce fait, l’intervention d’un artisan en urgence sera autorisée malgré le Covid-19 dans les Droms. Celui-ci pourra par exemple intervenir à la suite d’une fuite de toiture pour éviter des conséquences désastreuses pour les occupants du logement.
Le maintien des chantiers en cours
Malgré quelques réticences, l’activité dans les chantiers ne devrait pas s’arrêter. Ils devraient donc continuer même sous le confinement à cause du Coronavirus dans les Droms. Mais certains chantiers auront la priorité par rapport à d’autres. Ainsi, pour ce qui est des chantiers des travaux publics comme les travaux de voirie, les infrastructures de transport, ceux-ci devront se poursuivre sans grande difficulté.
Pour ce qui est des chantiers au domicile des particuliers et des chantiers complexes, les mesures nécessaires sont prises pour assurer leur effectivité. Ils bénéficieront d’une attention particulière afin que les procédures adoptées soient adaptées.
La possibilité pour les artisans de s’approvisionner en matériaux
Avec la continuation des travaux de dépannage et des chantiers, il est indispensable que chaque artisan puisse s’approvisionner en matériaux. À cet effet, les distributeurs sont amenés à rester disponibles afin que les professionnels du bâtiment ne manquent pas de matériaux.
Néanmoins, on peut craindre une pénurie de matériaux dans les Droms et dans toute la France. C’est la raison pour laquelle, seuls les travaux d’urgence doivent être maintenus pour assurer la disponibilité des travaux.
Les conditions à remplir pour intervenir en urgence pour un artisan
Pendant ces temps de confinement dans les Droms et dans toute la France qui dure depuis le 17 mars dernier, il est devenu très compliqué de sortir de son domicile. Il faut impérativement avoir un justificatif professionnel ou une attestation dérogatoire de déplacement pour intervenir en urgence dans les Droms pendant le confinement. En plus de cette attestation, certaines recommandations doivent strictement être suivies.
Disposer d’une attestation ou d’un justificatif
Tout artisan qui souhaite venir en aide à un particulier en urgence doit disposer d’un justificatif de déplacement professionnel. Différent de l’attestation de déplacement dérogatoire, ce justificatif professionnel dans les Droms doit être signé par son employeur.
Seul ce document est accepté pour les déplacements professionnels de chez vous à votre lieu de travail ou pour le domicile du client. Il doit être imprimé et présenté sous le format papier ou rédigé à la main si vous n’avez pas d’imprimante. Le format numérique de ce justificatif n’est pas accepté par la police.
À l’image de l’attestation de déplacement dérogatoire, le justificatif professionnel doit présenter certaines particularités, notamment être :
- Sous format papier imprimé ou sur papier libre si vous n’avez pas d’imprimante. Dans le cas où vous le rédigez à la main, il faut mentionner le nom, prénom et la fonction de l’employeur, ses données personnelles (nom, prénom, date et lieu de naissance) adresse, nature de l’activité professionnelle, lieu d’exercice de son activité professionnelle, moyen de déplacement, durée de validité du justificatif, la mention : « Certifie que les déplacements ci-après… », etc.
- À usage unique et pour chaque déplacement. Le justificatif doit être renouvelé chaque fois que vous vous déplacez chez un client ou sur votre lieu de travail ;
- Signé par l’employeur, sans omettre la date du jour, ainsi que le lieu de signature du justificatif.
Les mesures de précautions à respecter
Sortir pendant le confinement représente un grand risque, autant pour vous que pour les personnes que vous allez côtoyer. Pour réduire ce risque, il est impératif de suivre quelques mesures de précaution. Ainsi, il revient à l’employeur de prendre toute mesure nécessaire pour garantir la sécurité et la protection sanitaire physique et morale de ses employés.
De plus, chaque employé et artisan est tenu de prendre, d’abord de sa santé, ensuite de sa sécurité et enfin de celles des autres personnes intervenant lors de l’exercice de son travail. Ces recommandations sanitaires suggèrent donc que chaque employé doit se conformer aux instructions de son employeur (modification de l’emploi du temps, télétravail si possible). Il doit également assurer personnellement sa sécurité sanitaire. Parmi ces mesures, vous devez absolument :
- Respecter les règles d’hygiène ;
- Pratiquer le social distancing ;
- Porter un masque si nécessaire ;
- Tousser ou éternuer en couvrant la bouche avec son coude ou un mouchoir à usage unique ;
- Évacuer les lieux de l’intervention pour limiter tout contact, etc.
Dispositifs et mesures d’aides pour le secteur du BTP mise en place par le Gouvernement
Vous êtes entrepreneurs du BTP, l’équipe de Qualiblue vous invite à consulter le site mise en ligne par l’État concernant les aides misent à votre disposition en cette période de crise.
11 aides pour le secteur du BTP ont été annoncées à ce jour :
- Des délais de paiement d’échéances de charge sociales ou d’impôt, notamment un report de charges automatique au 5 avril pour les indépendant
- Le report du paiement des loyers, des factures d’eau, de gaz et d’électricité pour les plus petites entreprises en difficulté
- Une aide de 1 500 euros pour les plus petites entreprises, les indépendants et microentreprise
- L’Etat débloque 300 milliards d’euros pour prêter de la trésorerie aux entreprises
- Un nouvel échéancier de paiement des cotisations provisionnelles pour les travailleurs indépendants
- Une remise d’impôts directs pour les entreprises les plus durement touchées
- Un rééchelonnement des crédits bancaires grâce à la méditation du crédit (Etat et Banque de France)
- Un report des pénalités de retard sur les marchés publics, depuis que l’Etat a reconnu le coronavirus comme un « cas de force majeure » .
- L’appui au traitement d’un conflit avec des clients ou fournisseurs par le Médiateur des entreprises
- Une mise en place simplifiée du chômage partiel pour maintenir l’emploi
- Les entreprises pourront par un accord d’entreprise obliger leurs salariés à poser une semaine de congés pendant la période de confinement.
Bon courage à tous en cette période difficile ensemble nous vaincrons « comme si c’était fait » !
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